Objectif du blogue:
Dans ce blogue, nous avons l’intention de faire un peu plus de connaissance sur certains sujets français

quinta-feira, 27 de junho de 2019

La publicité

  La publicité désigne l’ensemble des actions commerciale ou industrielle pour se faire connaître et communiquer sur ses produits

OBJECTIFS DE LA PUBLICITÉ est d’attirer l’attention du client sur le produit ou la marque

La publicité a également pour vocation de créer un besoin pour persuader le consommateur que le produit mieux qu’un autre à la demande ou à l’attente d’une clientèle ciblée.

La publicité a un impact considérable dans la fidélisation des clients. Un produit dont on a déjà entendu parler inspire généralement plus confiance et attire par conséquent plus le consommateur comparativement à un produit similaire inconnu.

Il faut savoir qu’on discerne trois principaux types de publicité :
Cognitive : pour faire connaître
Conative : pour faire bouger, acheter
Affective : pour faire aimer

La publicité ne serait cependant pas ce qu’elle est sans les médias et les supports de communication qui la véhiculent. Il devient même difficile d’y échapper tant elle envahit toutes les formes de médias (presse, TV, radio…) et les espaces d’affichage qui envahissent la voie publique et la sphère privée. La pub n’existe pas depuis près de 150 ans pour rien !

L’influence de la publicité sur les consommateurs

Les publicités alimentaires se placent comme les principales publicités. C’est elles qui influencent le plus le consommateur. La moitié des publicités concernent un produit de nature comestible. Dans une logique concurrentielle, elles se veulent toujours plus appétissantes les unes que les autres. De plus en plus attirantes, et souvent glissées entre les films, elles se montrent très persuasives quand il s’agit d’inciter à l’achat

L’influence pour le consommateur … de nature inconsciente
. Lorsque les consommateurs voient leurs pensées et jugements affectés par une certaine influence, et ce de manière inconsciente et donc involontaire, on parle de « contamination mentale ».
Les enfants, détenant une grande influence sur les achats de leurs parents, sont également ciblés. La publicité en profite d’autant plus et voit en eux une cible de choix par leur ignorance et leur vulnérabilité

sexta-feira, 7 de junho de 2019

Les Galeries Lafayette

  En 1894, les cousins alsaciens Alphone Kahn et Théophile Boder reprennent un commerce de nouveautés (commerce de détails multi-spécialiste) installé au 1, rue La Fayette. C’est la création officielle du Groupe Lafayette.
  Situé à quelques pas du Printemps, de l’Opéra Garnier et de la Gare Saint-Lazare, les clients sont déjà présents dans ce quartier de plus en plus animé, ce qui pousse le duo à agrandir leur magasin en 1907 en achetant d’autres immeubles sur le boulevard Haussmann. L’architecture est façonnée par Georges Chedanne dans un style Art Nouveau, propre à l’époque.
 Cinq ans plus tard, la réputation croissant du magasin nécessite un agrandissement dirigé cette fois par Ferdinand Chanut. Ce dernier réalise pour l’enseigne une coupole en armature métallique de style Art Nouveau qui deviendra emblématique. Située à 43 mètres du sol, elle donne aux Galeries Lafayette une image luxueuse et prestigieuse que Boder souhaitait renvoyer aux clients époustouflés par tant de grandeur. De style néo byzantin, les vitraux de la coupole sont réalisés par le maître-verrier Jacques Gruber.
 L’originalité de ce magasin tient également à ses espaces “non marchands” qui favorisent d’autres clientèles : les hommes, les enfants. Avec son salon de thé, son salon de coiffure, sa bibliothèque et sa terrasse érigée sur le toit, les femmes peuvent profiter de leur journée shopping pendant que leurs familles s’occupent différemment. Aussi, elles ont tout à portée de main en cas de petite-faim ou de brushing déglonflé.

Le Printemps Haussmann

  L’histoire du Printemps commence en 1865, le Second Empire règne alors depuis 13 ans et Napoléon III est empereur des français.
Inauguré le 3 novembre 1865 dans un immeuble cossu du boulevard Haussmann, le Printemps naquit de l’association des deux entrepreneurs Jules Jaluzot et Jean-Alfred Duclos. Les deux hommes choisissent d’établir leur magasin dans un quartier alors peu urbanisé, mais néanmoins prometteur : le quartier Chaussée-d’Antin. À proximité de la Gare Saint-Lazare, ils espèrent bien attirer des clientèles venues de toute la France.
  Le bâtiment a étè construit par les architectes Jules et Paul Sédille, père et fils. Sur trois étages, son succès est lié à la vente d’un tissu de grande qualité qui rendra le magasin très célèbre dans tout le pays. La commercialisation de cette soie noire exceptionnelle marque le début d’une grande renommée dont il dispose aujourd’hui encore.
Un an plus tard, l’engouement du magasin est grandissant, ce sont les soldes : on casse les prix sur des articles invendus. Le principe est tel que le Printemps attire une nouvelle clientèle, moins aisée et toujours plus importante alors que la crise sévit et que Duclot quitte l’affaire. Pour appuyer sa renommée, le mot d’ordre du Printemps est de vendre des articles innovants et de qualité, le tout à des prix bon marché.
Des aménagements…
  En 1874, le Printemps s’agrandit. On construit un deuxième bâtiment sur une autre rue qui sera relié au premier par un pont de fer. Grande innovation, deux ascenseurs sont intégrés au magasin, ce qui est totalement inédit et séduit de nombreux clients, notamment les enfants qui le voient comme une attraction à ne pas manquer.



Le Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV)

  C’est en 1852 que Xavier Ruel, un commerçant lyonnais, arrive à Paris pour tenter sa chance à Paris. Avec plusieurs boutiques dans la capitale, il se rend compte que celle de la très fréquentée rue de Rivoli attire le plus de clients.
Vendeur d’articles de bonneterie (articles de mailles comme des chaussettes, des bas, de la lingerie…), il connaît un succès rapide dont il tire profit. En 1855, Ruel décide d’agrandir sa boutique. La raison ? Un événement peu banal qui va lui en donner les moyens (financiers !). Un jour, l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, passe devant la boutique de Xavier Ruel. Ses chevaux se cabrent et la panique survient, mais Ruel, homme au sang froid, parvient à les calmer. Pour le remercier, cette dernière lui offre de l’argent que le lyonnais s’empressera d’utiliser dans des travaux d’agrandissement de son magasin qu’il nommera alors : Bazar Napoléon.

Les Grands Magasins de Paris : 4 enseignes prestigieuses


Par Mona

  Aujourd’hui, les Grands Magasins sont une étape phare dans les circuits touristiques de Paris. Un visiteur sur deux, aux Galeries Lafayette, est un touriste étranger. Leur ampleur est telle qu’ils se sont élargis à l’extérieur de la capitale en ouvrant des succursales dans toute la France et même à l’international. S’ils sont aujourd’hui des géants économiques, ils ont autrefois été des leaders dans le domaine du commerce de détail. Inventeurs du “shopping comme loisir”, ils ont révolutionné le monde du commerce et de la vente.

Un peu d’histoire

  L’ascension des Grands Magasins a marqué la fin des petites enseignes qui, au début du XIXème, se trouvaient dans les galeries et passages sombres de Paris. Ils trouvent alors leur place sur des grands boulevards bien éclairés et moins dangereux et vont profiter à des quartiers peu fréquentés mais aujourd’hui mythiques comme celui de Chaussée-d’Antin.
Au XIXème siècle, c’est l’heure des grands changements à Paris: mutation profonde des liens sociaux, des mœurs, des états esprits, mais aussi de l’architecture, et des femmes qui veulent travailler et gérer leur argent.
  Mais tout cela devient possible grâce à la naissance des Grands Magasins. Avec une architecture de style Art-Nouveau, le verre, le fer et le ciment sont mis à l’honneur dans un décor somptueux qui attire autant de clients que de visiteurs chaque jour, tels des musées ou palais qu’on viendrait admirer.

Vers une clientèle de luxe

  Au cours du XXème siècle, les Grands Magasins acquièrent une telle ampleur que leur marché cible se dirige plutôt vers une clientèle plus aisée, voire, à la fin du siècle, de luxe.
  L’émergence de ces grandes enseignes est notamment favorisée par le développement des transports et de l’urbanisation de la ville de Paris. Ainsi, les visiteurs affluent de la France entière pour admirer les vitrines décorées et les mannequins de cire.
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Des défilés de mode s’organisent dans les allées des magasins pour les clientes les plus aisées qui profitent d’une tasse de thé en choisissant leurs vêtements, des expositions et salons mettent à l’honneur les artistes, les créateurs innovent tout au long de l’année pour promouvoir et faire connaître du grand public des nouveautés, comme lors du Salon de l’Appareil Ménager du Bazar de l’Hôtel de Ville, qui attire les foules.

Entrez dans les temples du shopping

Resultado de imagem para Entrez dans les temples du shopping  Considéré comme le premier centre commercial d’Europe avec ses 120 millions de visiteurs annuels, le Boulevard Haussmann est à lui seul une véritable ville dans la ville. Mais c’est sans compter les grands magasins de la rue de Rivoli ou de la Rive Gauche. A eux tous, ils sont un bouillonnant concentré de Paris où tous vos souhaits de shopping peuvent être exaucés. Mode, beauté, décoration, loisirs ou plaisirs de la table ne sont qu’un aperçu de toutes les créations qui vous y attendent.



Des prix fixes et particulièrement bas pour séduire une plus large clientèle.


Resultado de imagem para preços fixos e particularmente baixos paris  Alors que les petits commerçants vendent des articles chers, sur-mesure, et en pièces uniques, les Grands Magasins proposent quant à eux des articles dorénavant étiquetés, vendus à prix fixes et particulièrement bas pour séduire une plus large clientèle, et plus particulièrement issue de la classe moyenne. Une femme de classe moyenne peut alors se procurer une robe magnifique digne d’un grand couturier à un prix défiant toute concurrence.
  Le choix est grand, les articles sont bien réapprovisionnés et souvent renouvelés, les catalogues mis à disposition permettent de promouvoir les enseignes et leurs produits, et la stratégie de vente donne envie d’acheter et de revenir dans ces grands magasins.

Avec la création du magasin Au Bon Marché d’Aristide Boucicaut en 1852, la notion de “shopping” arrive en France.

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  Plus tard, des boutiques s’agrandissent pour donner naissance à la Samaritaine, au Bazar de l’Hôtel de Ville, au Printemps et aux Galeries Lafayette, entre autres.
  Avec leurs grandes allées divisées en rayons bondés d’articles en tout genre, les Grands Magasins se créent tout d’abord une clientèle majoritairement féminine qui souhaite désormais acheter pour le plaisir.
  On y flâne, on est libre d’y accéder comme on le désire, de toucher les articles et même de les essayer, comme le parfum, et tout cela sans la moindre obligation d’acheter. Certains, très séduits, s’y rendent  même tous les jours !